Coconi se situe au centre de l'île, à 22 kms de Mamoudzou, sur la commune de Ouangani, qui est dépourvue de façade littorale.

En arrivant à Combani, on découvre sa zone de développement agricole avec son lycée agricole et son jardin des Epices.

C'est là que se déroule le premier samedi de chaque mois, un marché artisanal, très apprécié pour ses fruits, ses légumes, sa cuisine mahoraise et divers produits artisanaux.

Voici quelques photos groupées de ce marché :

( fameux chapeaux de Sada, sculptures en bois, tapisseries colorées, calebasses-pots de fleurs, produits importés de Madagascar...)

 

 

 

En poursuivant sur la même route, vous tombez sur la droite sur le Jardin botanique, que nous avons parcouru pour notre plus grand plaisir et qui présente dans un décor tropical des espèces végétales endémiques de Mayotte.

Un petit aperçu de la visite :

Un très beau palmier :

 

Pratique cet arbre pour se promener incognito :

 

 

Laura a trouvé refuge sous cet arbre des plus étranges :

 

 

 

 

 

 

 

Vue sur le parc :

 

 

Cette belle fleur rose s'épanouit à l'ombre :

 

 

 

 

 

 

La pose, en passant :

 

 

 

 

 

 

 

Puis une pause sur le banc :

 

 

 

 

 

 

 

 

On peut s'appuyer sans crainte :                    Arbuste aux fleurs bleues :

 

 

 

 

 

 

 

 

Bambous géants semblant nous saluer sur notre passage :

 

 

 

 

 

A la sortie du parc , nous n'avons pas résisté à la tentation de tester les fameux jus de fruits ( exotiques) au Bar à jus.

 

Pour Franck, ce sera jus de évi ( il a aimé, malgré son manque d'enthousiasme sur la photo :

 

 

 

Pour Laura, jus de goyave ( très apprécié) :

 

 

 

 

 

Pour moi, jus de tamarin ( plus particulier, mais ça se boit...)

 

 

 

 

 

 

 

 

Et pour Lucas ??? un aventurier comme lui ne pouvait faire autrement que de prendre un jus ...d'oranges !!!' bref ça ne vaut pas une photo)   

 

Voilà pour ce petit tour dans le centre ; n'hésitez pas à mettre quelques commentaires en bas des articles....

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mieux vaut tard que jamais...

 

Je me suis rendue compte que je n'avais même pas pris le temps de présenter la ''capitale '' de Mayotte : Mamoudzou, en fait son chef-lieu.

 

Il est vrai que  je suis peu attirée par les grandes villes, alors naturellement j'avais un peu mis ça de côté...

Bref :

Mamoudzou enregistrait environ 57 000 habitants en 2012, certainement bien plus aujourd'hui du fait de la démographie croissante.

C'est la plus grand ville de Grande Terre et c'est aussi le premier endroit où vous posez le pied en arrivant  de Petite Terre par la barge.

- Voici donc l'arrivée par la barge :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Non loin de là, se trouve la place de la République où se tenait il y a peu de temps encore le marché traditionnel ; désormais, cette place abrite le  Comité du Tourisme dans un joli bâtiment tout de rose vêtu, ainsi que les halles du marché couvert.

- le Comité de Tourisme

 

- le marché couvert

 

 

 

Lorsque nous nous rendons à Mamoudzou, nous aimons beaucoup passer acheter nos épices et nos fruits au marché.

Ensuite, nous faisons un petit tour par la place du mariage où se trouve La Maison des livres( lieu de rencontre des profs et instits de l'île) afin de nous approvisionner en romans ( bien utiles en saison des pluies quand la télé a explosé..)

 

Mamoudzou est en pleine mutation ( comme toute l'île d'ailleurs) et possède de nombreux boutiques, des commerces traditionnels ou plus modernes, des restaurants ( de la cuisine locale, des brochettis, de la cuisine métropolitaine, réunionnaise,...il y en a pour tous les goûts)....

bref tout ce que l'on peut trouver dans une grande ville, l'animation et les couleurs chatoyantes en plus, qui vous rappellent tout de même que les racines africaines sont toujours présentes. 

 

- Voici la mairie de Mamoudzou

 

- et son Conseil Général

 

 

Lorsqu'on se place sur les hauteurs de la ville, la vue sur le port et le lagon est magnifique.

 

Bien sûr on ne manque pas d'observer que les villas pour m'zungus ( les blancs) côtoient les bidonvilles et autres quartiers insalubres faits de tôles et jonchés de détritus.

La nouvelle municipalité poursuit un projet de réhabilitation urbaine, entrepris par le maire précédent et certains quartiers sont refaits à neuf avec toutes les infrastructures offrant un meilleur cadre de vie pour les mahorais.

Mais cela prendra encore de nombreuses années avant que la population dispose d'un logement digne de ce nom...

 

Voilà pour ce bref aperçu ; à noter que dès que l'on sort de Mamoudzou, le paysage est tout autre car on se dirige alors vers la ''brousse'' = la campagne.

Dans un prochain article, je vous présenterai Coconi, au centre de l'île

( près de Combani, voir article précédent).

 

 

Samedi 10 mai, nous nous sommes inscrits à une randonnée avec les Naturalistes.

Destination : Combani, village au centre de l'île, enfoui dans la forêt.

Le mot ''Combani'' signifie ''là où il y a des makis''.

Il s'agit de l'ancien coeur agricole de l'île et il reste encore quelques exploitations. Le village s'est développé avec tous les petits commerces .

C'est là aussi qu'on trouve l'ancien grand domaine d'ylang ylang de Guerlain, grand nom de la parfumerie.

C'est d'ailleurs de la propriété Guerlain que nous sommes partis, dans des flagrances très agréables pour débuter cette rando.

Maurice, notre guide du jour a eu du mal à repérer un passage entre les barbelés, tant la végétation était dense en cette fin de saison des pluies.

Le centre de l'île est l'endroit où il pleut le plus , et le début de la marche se fait dans les flaques et la boue :

 

 

Notre troupe disparate croise deux hommes en tenue de prière, à peine surpris de nous croiser.

Une partie du groupe :

 

 

 

 

En file indienne lorsque le chemin se rétrécit :

 

Maurice nous montre des arbres bien particuliers, les sandragons ( sang du dragon ) dont le nom vient de la couleur de la sève, rouge vif.

 

 

Plus tard, nous rencontrons un homme, perché sur un cocotier, qui nous offre deux cocos et nous nous empressons d'ouvrir ces cocos à grand coup de tchombo ( grand couteau qui sert à trancher tout ce qui se trouve en brousse). Nous partageons alors l'eau de ces fruits, puis nous dégustons la chair. C'est bon et rafraîchissant.

 

 

 

Nous sommes entourés d'arbres à cannelle, dont voici les feuilles :

 

 

Lucas est ravi par cette marche sportive et culturelle

Le voici en tête : 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Où est Laura??? Derrière le guide, comme d'habitude !

 

Franck :

 

 

 

 

 

La végétation est de plus en plus dense et nous nous enfonçons au coeur de la forêt (amazonienne) mahoraise, terrain de jeu des makis.

Marie France, Lucas et moi

 

 

 

Et Franck qui se demande si nous ne serions pas perdus ???

 

En fait Maurice a un peu dévié du tracé, mais grâce au GPS, nous retrouvons vite le chemin.

Pour cela, il a fallu un peu escalader entre les rochers et les racines, mais bon nous arrivons en entier sur le chemin, bordé d'arbres à pain ( voici les feuilles de cet arbre, pour ma part, j'adore les fruits de l'arbre à pain, qui se consomment frits, comme des frites)

 

 

 

Vers 11 h, nous arrivons au bord d'un lac, recouvert de nénuphars et nymphéas

 

 

 

 

 

Petite pause au bord du lac ; il fait SOIF ( on boit de la citronnade, car en la transpirant, cela chasse les moustiques).

 

 

 

 

Attention Laura, pas trop près du bord quand même ... 

 

Le tour du lac est agréable offrant de très beaux paysages, mais il faut veiller à ne pas glisser car c'est évidemment marécageux.

 

 

Nous tombons sur un alambic, utilisé pour la distillation de l'ylang ylang et nous nous arrêtons pour une pause pique-nique aux senteurs campagnardes ( à côté de deux zébus ).

 

L'après-midi se poursuit sur des chemins plus secs, bordés de cultures vivrières ( surtout des bananiers, mais aussi quelques légumes sous serres).

Enfin le retour se fait par un barrage et nous regagnons le point de départ. Une bien jolie rando, haute en parfums et en découvertes. 

 

 

 

 

 

Le 27 avril, nous avions réservé une plongée dans le sud est de l'île, afin de découvrir un autre site.

 

Nous arrivons au centre Lagon Maoré à 8 h 45. De nombreux plongeurs sont en train de se préparer.

Je suis un peu frustrée car je ne vais pas plonger avec Franck, je reste pour surveiller les enfants ( nous n'avons pas trouvé d'autre solution).

Franck commence à mettre la combi, fait sa vérification de matériel  et entame la conversation avec un gars super équipé au niveau matériel... Et pour cause ! 

Il explique qu'il est le caméraman d'une équipe d'Ushuaïa Nature et qu'ils vont -avec ses collègues- réaliser une plongée afin de constater l'état des coraux à Mayotte ( dans le cadre d'une étude sur tout l'Océan indien).

 

Franck donne son accord pour être filmé ( tu m'étonnes !!!) et moi...j'enrage intérieurement.   

 

Regardez-moi cette mine réjouie :

 

 

 

 

Mon homme part donc avec une douzaine d'autres plongeurs, et quelques minutes plus tard, le petit bateau jaune s'éloigne de la plage de N'Gouja....

 

Voici quelques photos pour partager avec lui cette belle plongée :

 

 (on descend dans le grand bleu/poisson aux gros yeux/à rayures/ murène)

 

4 autres photos...

 

 

(banc de poissons orange/je vois la vie en bleu/poisson ballon ''dégonflé''/ ça grouille...la mono a vu un requin)

 

Et puis encore :

poisson à l'allure préhistorique :

 

                                             

 

il est beau, mais on ne sait pas ce que c'est ???

 

 

 

 

 

 

Faire partie de l'aquarium...

 

 

Ce banc a du succès !

 

 

 

 

Oh, attention DANGER, un baliste bleu...Il s'attaque parfois à la combi des plongeurs et peut les blesser .

 

 

 

Enfin, celui-ci, trop mignon :

 

 

 

 

 

 

 

Ce jour-là, Franck a vraiment eu beaucoup de chance !

Si vous voyez au programme Ushuaïa Nature, spécial état des coraux dans l'Océan indien, peut-être apercevrez vous en prime la mine réjouie de mon veinard de mari...

 

 

Dimanche 20, la suite des cadeaux c'était un après-midi initiation au Wakeboard et glisse en bouée.

Départ du ponton à 14 h 30 avec notre monitrice. Il fait très beau mais la mer est un peu agitée.

 

On s'arrête et place au cours théorique :

 

 

 

 

 

 

 

 

Puis c'est Franck qui se lance le premier ; on chausse dans l'eau :

 

Prêt :

 

PLOUF   PLOUF ET REPLOUF

 

 

 

 

Après une douzaine de tentatives infructueuses, le voici, à genoux !

Mais pas pour longtemps...

 

 

 

 

 

 

On y est presque ...oui ! ( quelle technique )

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un peu trop en avant, mais DEBOUT

 

 

Puis on essaie la bouée, et c'est Laura qui veut tester la première :

Le départ :  

 

 

 

 

 

Où est Laura ??? regardez bien, derrière les pieds ( elle s'est enfoncée au fond de la bouée et on ne voit plus que les jambes dépasser...

 

Oh là là, que de vagues, elle adore et demande à aller plus vite !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au tour de Lucas ; départ peinard :

 

 

 

On s'éclate

 

 

 

 

 

 

 

 

Moins vite tout de même... 

 

 

 

 

 

Ah, c'est mieux comme ça !

 

 

 

 

 

 

 

 

Allez, à maman, à toi !

Dès le début, on part très vite 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans le creux de la vague

 

 

 

 

 

 

 

Les enfants crient à la monitrice qu'il faut me faire tomber à l'eau

( surtout Lucas qui ne voudrait pas être le seul à être tombé...)

Je m'accroche ...

 

 

 

Même pas tombée !

 

 

Mais c'est physique...

 

 

 

 

 

 

Franck et le Wake / 2ème round :

 

On rechausse :

 

 

 

 

 

 

 

Et le miracle a lieu ( après tout c'est Pâques...)

Franck marche sur l'eau...non, je veux dire il tient debout

 

 

 

Admirez le ''style'', façon ''Hawaï police d'état''...

Il est pas beau mon homme !

 

 

Puis, c'est déjà la fin de l'après-midi, Laura veut absolument tester le wake :

 

Elle ne démérite pas, car c'est difficile et on la voit quand même sortir un peu la tête.

 

 

Un bien bel après-midi où les fous rires ont été nombreux