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    Ce week-end, Mayotte a été touchée par une tempête, nommée Hellen.

    Voici un extrait d'un article du journal Mayotte Hebdo qui décrit bien ce qui s'est passé sur l'île :

    TEMPETE HELLEN

     

    Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'Hellen restera ancrée dans les esprits. Le phénomène météorologique, que personne n'attendait, aura déchaîné les éléments durant près de 72 heures, causant des dégâts relativement peu importants en comparaison à ce qu'on aurait pu déplorer.


    Alors que les autorités préfectorales, suivant les informations de la station météo France de Pamandzi, avaient rassuré la population vendredi soir, en assurant que les effets de ce qui n'était encore qu'une tempête tropicale seraient minimes, Hellen a créé la surprise à tous les niveaux. D'abord parce qu'elle s'est fortement intensifiée contrairement aux prévisions annoncées, prenant de cours les automobilistes sur les routes de 
    Mayotte, samedi dans la journée. En effet, avec les fortes précipitations et les rafales de vent, des arbres sont tombés et des coulées de boue ont coupé les routes de l'île, occasionnant de sérieux problèmes de circulation.

    La préfecture avait mis en place la vigilance fortes pluies dès jeudi soir et une cellule opérationnelle départementale dès samedi pour coordonner les services de sécurité et de secours.

    L'alerte orange a été décrétée dans la soirée, alors que les éléments se déchaînaient depuis déjà quelques heures.
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    Les rivières, gonflées par les trombes d'eau - on a relevé 239 mm de précipitations à Mtsamboro - sont sorties de leurs lits, comme à M'tsangmouji, où une vidéo impressionnante filmée par des pompiers en intervention montre une voiture se faire emporter par les flots, telle une vulgaire planche de bois.

     

    La houle s'est rapidement intensifiée et des vagues allant jusqu'à 5 mètres ont causé de sérieux dégâts dans les marinas de Mamoudzou, Dzaoudzi et Hagnoudrou, où des esquifs se sont décrochés et fracassés contre les rochers ou échoués.

    Les vols de samedi après-midi et dimanche ont été annulés et reportés à lundi par les compagnies aériennes.

    Côté mer, la traversée entre la Petite et la Grande Terre, le trafic des navires du Service des transports maritime (ST M) est perturbé depuis samedi. Par mesure de sécurité et en raison des rafales de vent et des pluies, les horaires des barges et amphidromes ne sont pas respectés.

    Hellen, partie des côtes mozambicaines et se renforçant dans les eaux chaudes du canal, est devenu cyclone tropical intense alors qu'il s'approchait au plus près de notre île dans la nuit de samedi à dimanche, aux alentours de 3 heures du matin.

    Inondations, chutes d'arbres, coulées de boues, pannes d'électricité, effondrement de la chaussée et rafales de vent frôlant les 100 km/h, autant d'effets collatéraux qui auront inquiété les 
    mahorais, la plupart restés prudemment enfermés chez eux.

    Notre île aura échappé au pire, car le météore n'était pas attendu, son arrivée a donc pris de court les autorités préfectorales. Les services d'intervention et de secours ont été très sollicités aux quatre coins de l'île, notamment pour dégager les routes. Des personnes mal intentionnées n'ont pas manqué de profiter de cette désorganisation pour commettre des cambriolages, comme ce fut le cas dans le chef-lieu.

    Le scrutin du second tour des élections municipales a toutefois été maintenu à la  surprise générale.

    Hellen, poursuivant sa course vers Madagascar, s'est éloigné peu à peu dans la journée de dimanche, laissant quelques stigmates bien visibles de son passage, mais, et l'on peut s'en féliciter, aucune victime n'est à déplorer. Dimanche soir, le cyclone se trouvait à 200 km du sud de 
    Mayotte et se rapprochait dangereusement de la côte ouest de Madagascar. Le météore devrait ensuite amorcer un demi-tour au sud et se diriger vers Juan de Nova.

    Pour aujourd'hui, le temps devrait être maussade et des pluies et orages sont encore attendus.
    La houle est encore très forte et la plus grande prudence est requise en mer.



    En ce qui nous concerne, nous sommes restés dans l'appart samedi et une partie de dimanche, et rien à signaler, si ce n'est un peu d'eau dans le salon, mais rien de méchant...

     

     

     


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    Je vous ai déjà mentionné les conditions difficiles idéales dans lesquelles je travaille dans le public à Mayotte.

    Mon école fait partie de la circonscription de Koungou, qui avec Mamoudzou mériterait amplement d'être classée en zone prioritaire...

    Nous sommes situés dans le quartier commerçant de ''Dubaï '' comme se plaisent à l'appeler les Mahorais ( non, rien à voir avec le vrai Dubaï ).

    L'école jouxte donc des bidonvilles, où maisons de tôles côtoient  maisons en parpaings, le tout dans une saleté inqualifiable...

    Cependant, j'essaie de donner un aspect agréable à ma classe pour que les élèves s'y sentent bien.

    J'ai donc aménagé ( avec les moyens du bord) un coin Arts Plastiques ; j'ai repeint les murs avec des bandes de couleur, et les enfants ont fait quelques productions sympathiques.

    Mon école : autres anecdotes

    J'étais fière de ce coin de la classe, mais juste avant les vacances, SURPRISE !!!

    Quelques amis insectes y ont élu domicile : les CAFARDS.Mon école : autres anecdotes

     

     

     

     

    Bon, je me suis consolée en me disant que ce n'était pas si grave car on m'avait promis pour le retour des vacances d'avoir refait mon carrelage : celui-ci s'enfonce de plus en plus et les  carreaux se soulèvent...

    Vous voulez voir ?

    Mon école : autres anecdotes

     

    Mon école : autres anecdotes

     

     

     

    Non, ne vous inquiétez pas, on me l'a ''attesté'', je ne vais pas tomber dans la classe d'en dessous.

    Bon, alors au retour des vacances, période électorale oblige, je devais donc retrouver un joli carrelage tout neuf et un sol droit....QUE NENNI.

    La municipalité a préféré changer le portail ( ça au moins, ça se voit ) et mon carrelage est passé aux oubliettes.

     

    Je pensais aussi ( mais je suis vraiment trop candide) que les élections allaient provoquer des travaux de dernière minute, et que bien sûr on allait nettoyer les rues du quartier, dans un état déplorable après la saison des pluies...QUE NENNI ( bis)

    Voyez vous-mêmes :

    Mon école : autres anecdotes

    Mon école : autres anecdotes

     

     

    Mais bon, tout ceci n'est que du détail, après tout cela ne nous empêche pas de travailler...

     

    Quoique...Nous devions aussi recevoir du matériel, pour ''travailler''...

    QUE NENNI (ter).

     

    Depuis février, nous n'avons plus aucun cahier, aucun crayon de papier, plus de colle, plus de stylos bleus, et pire encore plus de ramettes de papier pour les photocops...

     

    Que faire ? Etre imaginatifs, faire plus d'oral, revenir à l'ardoise et à la craie ( mais plus de craies non plus)...

    Les communes ont l'habitude de voir les enseignants payer sur leurs propres deniers, alors...

    Et puis après tout, tant que le soleil continuera de se coucher, c'est que tout tourne rond, n'est-ce pas ?

     

    Mon école : autres anecdotes

    De quoi se plaint-on au juste ?     mad   arf    erf    happy

     


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    N'ayant pas pu revenir en métropole pour les fêtes de fin d'année, nous avons décidé de profiter des vacances de mars pour '' rentrer au pays''.

    Comme nous avons fait un très long voyage, ce sont donc famille, amis, collègues qui sont venus nous voir à Antigny ( après tout, nous avions déjà parcouru  9400 kilomètres).

     

    Mais pour revenir, ce fut long, très long...

    Déjà, nous avons dû réserver une chambre d'hôtes sur petite Terre ( où se trouve l'aéroport) pour le soir du vendredi 28 février car il n'y avait pas de barge assez tôt le samedi matin pour partir de Grande terre ( où nous habitons).

    Le vendredi , Franck m'avait donné rendez-vous à l'appart vers 16 h -16 h 30.

    A 16 h, tout était prêt....16 h 30...17 h 00...17 h 30...

    '' Bon, je vais descendre les poubelles''.

    18 h 00....''Bon je vais vider le coffre pour monter les bagages ''...

    18 h 20, Franck arrive ENFIN...

    ''Tu as eu un contre-temps avec un client ?'  - Non, j'étais au café avec un collègue ''.

    Et, oui, pour ceux qui le connaissent bien, il n'a pas changé...tout en surprises...

    Je décide de rester ZEN, car après tout, nous sommes en vacances !

     

    Pour faire ce long voyage, nous prenons donc :

     

    - la Mégane pour aller sur la barge :

    Bref retour en métropole

    - La barge ( de nuit, tout ce que je ne voulais pas )

     

    Bref retour en métropole

    Bref retour en métropole

    * nuit en chambre d'hôtes sur petite terre(après une soirée brochetti)

     

     

     

    *comme vous pouvez le constater, nous sommes en pleine forme pour le départ le samedi matin

    Bref retour en métropole

     

    - un premier avion Air Austral pour la Réunion, puis un 2ème pour rejoindre Paris

     

    Bref retour en métropole

     

     

    * quelques photos prises dan l'avion de mon écran TV montrant le trajet à parcourir 

    Bref retour en métropole

    Bref retour en métropole

     

     

    -

     

     

     

     

    Bref retour en métropole

     

    -Le TGV pour rejoindre Poitiers ( nous avions dû réserver une nuit dans un hôtel de l'aéroport car il n'y avait plus de train de nuit)

     

    Bref retour en métropole

     

    - La Berlingo, de Poitiers à Antigny, avec notre fidèle chauffeur Anselme

    Bref retour en métropole

     

    * les enfants sont ravis de retrouver leur voiture, en route !Bref retour en métropole

     

    Enfin, aux alentours de midi, nous étions chez les parents de Franck, où mamie Gisèle nous avait concocté un délicieux repas ( commandé à l'avance par les enfants).

    Dans l'après-midi, nous avons retrouvé notre chère maison, impeccable, comme si nous l'avions quittée la veille.

    Une délicieuse brioche maison nous attendait ( cadeau de notre voisine Véro), un bouquet d'accueil était dans la cuisine ( attention de Gisèle) et des petites courses avaient été faites ( par Patou).

     

    A partir du moment où nous avons posé le pied dans notre maison, ce fut un véritable tourbillon :

    - Papi Dédé et mamie Françoise sont venus passer quelques jours à la maison :

    Papi  a apprécié le tracteur tondeuse

     

    Bref retour en métropole

    Bref retour en métropole

     

     

     

     

    Mamie avait fait d'autres courses et nous avait préparé un plat en sauce Marengo dont elle a le secret ( pour notre plus grand plaisir) .

    Bref retour en métropole

     

    - Nous avons revu quelques copains et découvert Patou V. dans son nouveau rôle de mamie :

    Bref retour en métropole

     

    - Lucas est allé passer une journée et une nuit chez Mathéis et il a revu ses autres copains.

    - Laura a invité ses copines

    Bref retour en métropole

    Bref retour en métropole

     

     

     

     

     

     

     

    Bref retour en métropole

     

     

     

    Ils ont également pu passer un après-midi dans leur école d'Antigny

     

    - Franck a revu quelques collègues de Poitiers, et j'ai passé un après-midi ( trop court) dans mon ancienne école.

     

    - Nous avons fait la connaissance du petit dernier de la famille BERTON, Valentin, le fils d'Olivier :

     

    Bref retour en métropole

    Bref retour en métropole

     

     

     

    -Patou avait donc tous ses petits neveux autour d'elle ( A préciser qu'elle est la première à avoir réservé son billet d'avion pour Mayotte, avec ma cousine Céline).

    Bref retour en métropole

     

     

    - Et puis le dimanche 9, nous avons fait un repas de famille, autour d'un boeuf Bourguignon ( Franck voulait faire le plein de plats en sauce).

    Moment agréable,où nous avons vu que les cousines avaient bien grandi depuis la dernière fois...

    Rappelez-vous :

    Bref retour en métropole

    Bref retour en métropole

    Et puis, la petite Katy marche toute seule désormais...

     

     

     

    Le lundi, rangement et nettoyage. Bagages à refaire ( avec nos vêtements légers, nous n'avons pas résisté à l'envie de passer un petit saucisson).

    Un dernier au revoir à Hervé et Véro qui veillent gentiment sur notre maison .

     

    Mardi 11 mars, départ en TGV à 9h00 à Poitiers, donc c'est reparti pour Berlingo, TGV, avion 1, avion 2, taxi, barge, taxi 2......

     

    En tout cas, même si ce séjour fut bref et intense, cela nous a fait beaucoup de bien.money

     

     


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  • A l'occasion des grandes marées, nous nous sommes rendus en Petite Terre avec un couple de copains et leurs 2 enfants.

    Après avoir '' bargé '' notre Mégane, nous avons rejoint la plage des Badamiers à la mode mahoraise, c'est à dire en rentabilisant l'espace auto ( 8 dans la voiture / tant que ça loge on rentre ).

    On peut y observer les fonds marins à pied ( 40 cm à 1 m de profondeur) ce qui crée des cuvettes/ mini-piscines ( les enfants adorent et les grands aussi).

     

    Après-midi rando autour du Lac Dziani ( un ancien cratère ) ; d'un côté le beau lac vert émeraude, de l'autre la plage de Moya aux eaux bleu turquoise...

     

     

    Plus que de longs discours ( il fait trop chaud pour travailler) regardez dans la rubrique ''Badamiers et Dziani''( à gauche) où vous attend un diaporama.


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  • Les Wana Simba, Kézako ???

     

    C'est tout simplement le nom du club de foot auquel Lucas s'est inscrit.

    Qu'est-ce que cela veut dire ? Les Petits Lions. Tout un programme...

    En attendant, il s'entraîne une fois par semaine à Mamoudzou, et durant la ''haute'' saison, les matchs sont le samedi.

    Le Q.G. du club se situe en face du Conseil Général ; on y dépose les enfants et le club les emmène sur le lieu de rencontre ( parfois sur Petite terre).

    Pour le moment, cela lui plait, il retrouve des copains d'école et s'entend bien avec ses coéquipiers.

    Voici quelques photos de l'entraînement : ( prises du parking où je ''suis'' avec un vif ''intérêt''  la FIN de la séance )

     

    - Lucas en pleine action ( en jaune, à droite)

    Lucas et les Wana Simba

     

    - admirez la magnifique pelouse, vous assurant un teint ''Peau Rouge '' par temps sec, et un soin à la boue par temps humide

    Lucas et les Wana Simba

     

    - Lucas, once again...

    Lucas et les Wana Simba

     

     

    - en guise de supporters, nous avons les zébus, en fond de terrain

    Lucas et les Wana Simba

     

     

    Puis, voici le temps des matchs :

     

    Lucas et les Wana SimbaLucas et les Wana Simba

     

    ''The briefing'' du coach :

     

     

     

    Lucas et les Wana Simba         Une mise en jambes toute en douceur...

     

     

    Lucas et les Wana Simba

    Pour finir, pas trop  vite non plus....

     

     

     

     

    Après tout, on est aussi à Mayotte pour PRENDRE LE TEMPS.

    Lucas a bien intégré cette devise                                                                      

     


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